vendredi 3 octobre 2008

Il était une fois peut être pas, Akli Tadjer, Lattès


Pour moi, le meilleur roman de cette rentrée littéraire. Encore un fabuleux livre de cet auteur et d'après moi, le plus abouti. Un ouvrage très drôle ou un père algérien se retrouve avec l'amant français de sa fille sur les bras. Dans cette atmosphère de crise familiale (ou l'humour est moteur), s'entremêle des contes et légendes racontés par le héros... Quels secrets se cachent derrière ces histoires merveilleuses?

3 commentaires:

Emilie a dit…

Commencé vendredi soir je l'ai terminé dimanche très tôt. Un bien beau livre avec sa partie conte qui nous entraîne avec Lucifer, Cruella, Blabla. Le temps de la lecture est ponctué par le réveil aux oreilles de Mickey.

Inutile d'écrire que je l'ai beaucoup aimé ce livre. Je ne l'ai pas lâché. Je voulais connaître la fin que me satisfait presque entièrement.

Akli Tadjer retrace à travers le conte l'histoire de l'Algérie à sa façon. Il nous mélange un peu tout mais on en redemande et on part avec lui dans des méandres fabuleux.

Une recommandation à ceux qui ne l'ont pas lu :

Allez vite le cherchez à notre bibliothèque.

Genevieve

Emilie a dit…

”Bel-Avenir” d’Akli Tadjer


Après avoir lu ”Il était une fois… peut-être pas” j’ai eu envie de lire un autre livre d’Akli Tadjer.

”Bel-Avenir” c’est la belle histoire d’amour entre Omar et Angélina, d’amitié entre Omar et Godasse. C’est l’histoire d’une cité HLM, de quartier déshérité. C’est drôle, c’est émouvant, c’est triste. C’est beau. Comme ce passage où Angelina apprend le Gospel aux gamins :

”Elle bat la mesure en claquant des doigts. Le premier rang l’accompagne en frappant dans les mains. Puis c’est le deuxième rang. Puis le troisième rang… Et tous frappent de plus en plus fort. Soudain la diva des squats ouvre ses bras, crispe les poings, et sa voix d’exilée lance : ‘‘Oh happy day...” ….. C’est la transe, le swing, j’embarque avec eux…. On abat les murs de la haine. Plus de papier. On est libre. Libre de s’envoler dans la lumière de l’Eternel. Et la voix d’Angelina s’élève plus haut, plus puissante.” Page 103 (Editions Flammarion)



Geneviève

Emilie a dit…

C’est le titre du dernier livre d’Akli Tadjer. Commencé vendredi soir je l’ai terminé dimanche très tôt. Un bien beau livre avec sa partie conte qui nous entraîne, bien calé dans un fauteuil Club, avec Lucifer, Cruella et Blabla. Le temps de la lecture est ponctué par le réveil aux oreilles de Mickey.

Inutile d’écrire que je l’ai beaucoup aimé ce livre. Je ne l’ai pas lâché. Je voulais connaître la fin qui me satisfait presque entièrement.

Akli Tadjer retrace à travers le conte l’histoire de l’Algérie à sa façon. Il nous mélange un peu tout mais on en redemande et on part avec lui dans des méandres fabuleux.

Une recommandation à ceux qui ne l’ont pas lu :

Allez vite le cherchez à notre bibliothèque ou mieux encore achetez-le.

Des extraits :

‘’Myriam m’avait fait retenir une table au Bœuf Couronné, le restaurant le plus chic du quartier. La dernière fois qu’on y avait mangé c’était pour ses dix-huit ans. On était deux. On était seuls. On était heureux, je crois. Plus souvenance de ce qu’il y avait dans nos assiettes mais je me souviens que, les yeux dans les yeux on avait retroussé nos vies. Moi, je ne voulais rien changer à la mienne. Je me sentais bien dans nos habitudes. Je ne vivais que pour elle. Elle était mon soleil, ma raison de me lever chaque matin. Myriam, sa vie, elle ne la concevait pas flanquée aux côtés de son père. Elle voulait des voyages, de l’aventure, mettre des océans entre nous.’’ Page 20

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”- Avec votre permission, Mohamed, je vais la prendre cette photo, pour la mettre dans la chambre. Le soir avant de m’endormir je la regarderai. Ca me paraîtra moins triste, la vie. Vous êtes d’accord, Mohamed ?

Et Mohamed par-ci, et Mohamed par-là, et Mohamed pour rien, je n’en pouvais plus. Je me suis levé, j’ai décroché la photo, et la lui ai mise dans les mains.
- Maintenant Gaston, je vous en prie, laissez-moi tranquille.
- Vous m’avez appelé Gaston. On progresse, Mohamed. On progresse. Vous verrez que bientôt vous ne pourrez plus vous passer de moi. Pages 68/69

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‘’Il était une fois… peut-être pas, a trépigné Cruella.

- Heureusement que le grand IL est là pour nous faire le pitch de ce qui s’est passé à Verdun parce que toi Mohamed, tu avais promis de tout nous raconter et wallou, que dalle, pas un mot. C’est pas bien de ne pas tenir sa parole, a miaulé Lucifer.

Il y avait de la rébellion dans l’air. Il était une fois… peut-être pas, scandaient les deux zigues. J’ai enfoui ma tête sous l’oreille pour ne plus les entendre.

- Tu veux que je leur raconte la suite ? Comme ça tu pourras dormir. Je sais que tu as dégusté aujourd’hui.

Le grand IL était mieux que mon bon géni, il était aussi le SAMU de ma nuit.

- Ecoutez-moi bien, Lucifer et Cruella, je ne le répèterai pas deux fois. Parce qu’il était qu’une seule fois… peut-être pas.” Page 209

Des articles sur Akli Tadjer et ses écrits :

http://www.rue-des-livres.com/livre/2709623927/il_etait_une_fois_peut-etre_pas.html

http://www.lechoixdeslibraires.com/auteur-14013-akli-tadjer-.htm

http://www.editions-jclattes.fr/auteurs/jc-lattes-auteur-000000011508-biographie-bibliographie-Akli-Tadjer.html


Geneviève